Un stand des Igueroth Kodech pour l’Eurovision

BH
Le Rav Michaël Kadelbourg, directeur des activités « ‘Habad Festivals », prend place à chaque nouvelle occasion dans les grands événements, les festivals, les grands concerts dans ces endroits en Israël qui déplacent les foules. Il organise le Chabbat sur place et de nombreux jeunes viennent goûter à la magie du Chabbat, écouter des cours sur le Judaïsme, sur la ‘Hassidout… A la sortie du Chabbat, on se prépare à écrire une lettre au Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita dans les Igueroth Kodech. Tel est son travail de Chalia’h. C’est apparemment simple, mais c’est loin d’être le cas. Démonstration…
Il y a quelques semaines, le Rav Michaël était venu avec son épouse prendre un peu l’air de la mer à Tel-Aviv suite au grand festival (dans le désert de Chittim) qu’ils venaient de terminer. Sur la route, en bord de mer, ils furent happés par une vision peu commune ; la préparation d’une manifestation grandiose, des scènes géantes, des tonnes de matériel, des écrans géants, des espaces, des stands de degustation sans fin etc.
Le Rav Michaël raconte : « J’ai demandé aux travailleurs ce qu’est ce site impressionnant. Ils m’ont alors parlé de l’Eurovision qui se passait cette année en Israël, juste ici, à Tel-Aviv. On attend ici des dizaines de milliers de participants. M’ont-ils prévenu…
Les obstacles font leur apparition
Ce jour-là, j’ai contacté les amis qui nous aident habituellement à monter le stand du Beit ‘Habad des festivals mais personne n’était disponible. Selon certains, parce que je les alertai du jour au lendemain, et selon d’autres, parce que l’on revenait juste… d’un festival. Je me suis tout de même préparé avec tout le matériel, pour me rendre sur place. Je ne cessai pendant ce temps d’appeler tous les gens susceptibles de m’aider. D’un coup j’entends la nouvelle, les forces de police ferment les accès au site car le public a déjà fait son entrée et il n’y a donc plus de place. Que faire maintenant ? Abandonner un projet aussi grandiose ?… J’écrivis une lettre au Rabbi pour l’informer de la situation. La réponse était aussi incroyable que la question. C’était dans le volume 19, page 231 à l’attention du Rav… Michaël. C’était une lettre d’encouragement plein d’une phénoménale bénédiction pour « ajouter à la qualité, aussi bien qu’à la quantité de ce travail éducatif, pur et saint… Et grand est le mérite de ceux qui y participeront… Ils feront preuve de courage. A celui qui rajoute, on rajoute… ».
Sur ce, j’ai pris la route dans l’heure, sans douter un seul instant que le stand de diffusion serait dressé et que la lumière de la Guéoula viendra jusqu’à cette endroit.
Machia’h, Machia’h, Machia’h…
Les routes étaient fermées dans toutes les directions. Mais à un moment donné, je me retrouvai sur la route qui longe le bord de mer. Le seul véhicule qui roulait sur cette route était une fourgonnette de police. On aurait dit qu’elle m’accompagnait et me frayait un chemin. J’arrivai en fin de compte par pur miracle dans le parking de l’hôtel « David Intercontinental », face au site de l’événement musical. Le gardien qui me vit arriver avec tout le matériel me demanda ma destination. Je lui ai répondu que je venais pour l’activité sur le stand. Il me donna, alors, tout simplement la carte de parking des fournisseurs (toujours par pur miracle) et c’est ainsi que je suis rentré dans le parking de l’hôtel.
Entre temps, j’ai pu avoir un aperçu la foule compacte et impressionnante qui était arrivé pour l’événement, réellement des dizaines de milliers de participants. J’ai tout de suite compris qu’il me fallait de l’aide en urgence. Mais personne ne répondait à mes appels, je n’avais plus vers qui me tourner. J’étais sur le point de perdre espoir quand soudain, je reçois l’appel téléphonique d’un groupe de « Temimim (jeunes étudiants en Torah) » qui étaient au courant du branle-bas de combat qui se préparait à Tel-Aviv et ils m’informèrent qu’ils étaient déjà en chemin…
Surmontant de multiples difficultés, je trouvai une place centrale pour monter le stand de diffusion. Les Temimim sont arrivés agitant les drapeaux jaunes de la Guéoula et à peine m’avaient-ils rejoints que nous fûmes assaillis par des dizaines de jeunes qui dansaient autour de nous en chantant de toutes leur force « Machia’h, Machia’h… Machia’h ! ».
Une réussite vertigineuse
Dès que le stand fut monté, plusieurs centaines de gens ont écris au Rabbi, par l’intermédiaire des Igueroth Kodech. Les réponses étaient claires et précises et tous ont pris de bonnes décisions, de se renforcer dans la pratique de la Torah et des Mitsvoth. De nombreux jeunes gens se sont juste installés avec nous pour un Farbrenguen (repas ‘hassidique) improvisé, et ce, jusqu’au lever du jour. Plus d’un millier de fascicules explicatifs sur l’ère messianique ainsi que des cartes Machia’h avec la photo du Rabbi ont été distribués.
A la suite d’une réussite de cette ampleur, nous avons décidé de revenir samedi soir au moment de la finale de l’Eurovision. Et c’est avec encore plus de faste que les miracles furent au rendez-vous… Nous pouvions constater concrètement de l’aide incommensurable dont bénéficient les émissaires du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h lorsqu’ils accomplissent, à la lettre, les demandes de leur Roi, d’éclairer le monde de la lumière de la Délivrance véritable et complète… (Traduit par Guéoula News)