L’actualité de la Guéoula,

La tête dans les nuages du ciel…
Dans le Dvar Mal’hout de la Parachat Terouma, le Rabbi Chlita Roi Machia’h, nous donne un commentaire digne de la Nouvelle Torah du Machia’h. Sur le traité Taanit, dans la Guémara, il est dit : « De la même manière que dès qu’arrive le mois de Av, on diminue les manifestations de joie, ainsi, dès qu’entre le mois de Adar, on multiplie les manifestations de joie. Et donc, un Juif qui a un jugement avec un non-Juif le repoussera du mois de Av (qui n’est pas très chanceux) jusqu’au mois de Adar qui est plein de chance (pour les Juifs) ». Et la question que pose le Rabbi, est : Pourquoi mentionner en premier lieu, l’amertume du mois de Av, l’aspect chanceux et tout ce qui s’en suit ?
La raison en est que nous vivons actuellement la période qui suit « les jours du Roi Machia’h », c’est à dire que nous attendons, d’un instant à l’autre, que le Troisième Temple descende du ciel, plus beau (sans aucune commune mesure) que les deux premiers Temples. Et donc, lorsque nous parlons de l’actualité, c’est tout d’abord, de celle de la Guéoula, de la Délivrance. Et lors de ce moment extraordinaire, le mois de Adar, ou même les deux mois de Adar (comme cette année), vont mettre en relief l’aspect indicible de la joie qui se révèle, lors du mois de Mena’hem-Av, du neuf Av, qui sera plus fort que la forte joie et le faste de Pourim…
Cette magie s’est déjà révélée et chaque année prend beaucoup plus d’ampleur, au point que même les nations du monde qui connaissaient la réputation du mois de Av, remettent en cause la gravité de la destruction du Temple, pour lire la joie d’Hachem, Lui-même, qui commence à sourire à l’approche du troisième Temple qui, inexorablement, descend du ciel…
Quoi, il n’y aurait plus de mauvais signe pour les Juifs, il n’y aurait plus de période pendant laquelle, on peut librement, attaquer Israël ? En effet, est fini le temps des lamentations… Et maintenant, le moment est venu de nous réjouir à l’arrivée du Troisième Temple, à l’accueil du Roi Machia’h et les non-juifs deviennent des Bnei Noa’h et, par des danses, des chants, des drapeaux et des banderolles, eux aussi, célèbrent la bonne nouvelle de la Délivrance actuelle… (Gabriel ‘Haïm et Menou’ha Ra’hel Beckouche)